La transfusion sanguine

Les globules rouges amènent l’oxygène aux tissus et, de ce fait, les organes (le cœur et le cerveau notamment) peuvent souffrir en cas d’anémie sévère.
En cas d’anémie modérée, l’organisme s’adapte.
En revanche, quand l’anémie s’aggrave, il faut parfois transfuser le patient.
a décision de transfusion est prise sur un ensemble d’éléments : le taux d’hémoglobine bien sûr, mais aussi la possibilité du patient de produire de nouveaux globules rouges pour rétablir le taux d’hémoglobine (on appelle les globules rouges très jeunes les réticulocytes).

On peut faire une transfusion en urgence, quand le taux d’hémoglobine diminue brutalement.
On peut prévoir des transfusions répétées quand il y a besoin de réduire en permanence le pourcentage d’hémoglobine drépanocytaire, quand il y a un risque d’accident vasculaire cérébral par exemple.

Les transfusions n’entraînent pas de dépendance et on peut arrêter les transfusions chroniques quand elles ne sont plus nécessaires.

Le sang dans les pays à haut niveau de revenu est donné par des donneurs de sang très contrôlés sur le plan des infections.
Il n’y a pas de risque de contracter les virus des hépatites B et C ou le SIDA.  
Dans les pays en développement, il n’y a pas toujours de banques de sang assez fournies en produits sanguins et on peut demander à la famille de donner son sang en remplacement, ce qui ne permet pas le même niveau de sécurité.

Un problème sérieux est celui des groupes sanguins. Ils ne sont pas répartis exactement pareil de la même façon chez les personnes d’origine afro-antillaise et celles d’origine européenne.
En conséquence, Il y a un risque que le sang issu de donneurs européens soit rejeté par les malades afro-antillais.
Il est très important que les banques du sang disposent de dons de sang de personnes d’origine afro-antillaise pour répondre aux besoins des malades drépanocytaires.